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L'avenir des matériaux (table ronde): MANUFACTURER LA VIE avec la bio-impression : la prochaine frontière de la médecine.

Jeudi, 9 octobre, 2025 18:00à19:00
Pavillon des Arts Room W-120, 853, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, QC, H3A 0G5, CA

Démonstrations sur la bio-imprimante en direct!
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DÉPASSANT LES LIMITES ACTUELLES DE L'INGÉNIERIE TISSULAIRE, la bio-impression est une technologie inspirée de l’impression 3D qui consiste à mélanger bio-encres, biomatériaux et cellules pour construire, ligne par ligne, des modèles avancés de tissus vivants.

Le MIAM vous invite à se rassembler aux côtés de Matt Kinsella, professeur de bio-ingénierie à l'Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ, et May Griffith, professeure d'ophtalmologie à l'Université de Montréal, pour vous présenter une vue d'ensemble de ce domaine en pleine émergence et vous expliquer leurs travaux, qui se situent aux frontières actuelles de l’innovation technologique dans le domaine.

MATT KINSELLA utilise les matériaux pour concevoir de nouvelles thérapies ciblant les tissus malades ; entre-autres, il utilise l’ingénierie tissulaire et des hydrogels de protéines imprimés en 3D pour recréer des modèles de tumeurs à partir d’échantillons prélevés sur des patient.e.s. Ces modèles, qui se présentent comme des alternatives prometteuses à l’utilisation des modèles animaux en génie biomédical, pourraient permettre le développement futur de thérapies plus personnalisées, et donc plus efficaces. Il développe et fabrique également dans son laboratoire des bio-imprimantes robotisées qui s’intègrent en salle d’opération aux côtés des cliniciens pour assister à la réparation post-chirurgicale des organes endommagés.

MAY GRIFFITH travaille sur les matériaux biomimétiques ; en particulier, elle s’intéresse aux matériaux qui imitent le collagène, la protéine structurelle la plus importante du corps humain. Aux côtés de son équipe, elle a développé les premiers implants cornéens biosynthétiques et acellulaires permettant la régénération in-situ du tissu et du nerf optique, prouvant ainsi pour la première fois dans une étude clinique que la cornée est capable de s’auto-régénérer même chez les personnes âgées. Ses travaux se concentrent également sur les matériaux immunomodulateurs et suppresseurs de l’inflammation, visant à une intégration plus stable des greffes cornéennes et à la régénération subséquente de la cornée chez les patients à haut risque de rejet des greffes conventionnelles. Leur recherche de nouveaux biomatériaux possédant des propriétés immunomodulatrices et une capacité à la délivrance des médicaments pour des applications cliniques est toujours en cours!

L'événement sera animé par MARTA CERRUTI, co-directrice du MIAM et professeure de génie chimique à l'Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ.

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