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Le Prix d’excellence en équité, diversité et inclusion de la Faculté de gestion Desautels célèbre le leadership étudiant et ses retombées dans la collectivité

En 2023, la Faculté de gestion Desautels a lancé le Prix d’excellence en équité, diversité et inclusion (EDI), un prix d’admission soulignant les réalisations des nouveaux étudiants et étudiantes qui se démarquent par leurs contributions à la collectivité, leur leadership en matière d’EDI et leur engagement envers un monde plus juste.

« Le Prix d’excellence EDI témoigne de notre conviction que le leadership, la persévérance et l’engagement communautaire sont tout aussi importants que la réussite scolaire », soutient , directrice de l’équité, de la diversité et de l’inclusion à la Faculté. « Il souligne notre engagement envers l’équité et l’inclusion et récompense les étudiants et étudiantes qui donnent l’exemple par leurs actions et qui rendent ainsi la communauté plus forte, compatissante et représentative de notre société. »

La première lauréate du prix est Aïsha Nsiempba, B. Com. (2026), étudiante à la majeure en comptabilité. Ses activités de mentorat et sa capacité à inspirer les autres en ont fait la candidate idéale. Dans cette entrevue avec Karrie-Noelle Plohman, conseillère principale en EDI, elle discute de son cheminement, de ses passions et de son expérience dans le programme Mon parcours pour les étudiantes et étudiants noirs.

Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre vos études à l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ, et plus précisément à la Faculté de gestion Desautels?

J’ai choisi la Faculté de gestion Desautels de l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ en raison de mon environnement et des personnes qui m’ont inspirée. À l’époque, je ne savais pas tout à fait ce que j’attendais de l’université, et j’étais encore en train de me découvrir. Mon frère aîné, Ken, a fait des études en génie à l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ et ma sÅ“ur aînée, Safi, a étudié le droit à l’Université de Montréal. Après avoir étudié dans un cégep anglophone, je savais que je voulais poursuivre ma formation en anglais et l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ était un choix évident.

J’ai aussi été influencée par le fait que mes mentores, Raïssa et Marie-Noëlle, étaient toutes deux comptables professionnelles agréées. Leurs carrières m’ont incitée à suivre un parcours structuré. Au cégep, j’ai étudié en commerce parce que j’aimais la résolution de problèmes et les mathématiques. La comptabilité me semblait donc un choix logique.

Enfin, l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ était près de chez moi, ce qui était pratique et idéal sur le plan personnel. Tous ces facteurs réunis, soit l’influence de ma famille, mes mentores et mes préférences personnelles, ont fait de la Faculté de gestion Desautels de l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ l’option tout indiquée.

Vous avez participé à Mon parcours, chapeauté par le programme Branches. Parlez-nous de ses retombées et des outils que vous avez acquis pour faire votre place à l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ.

Ma participation au programme Mon parcours était l’une des meilleures décisions que j’ai prises. Même si mon frère et ma sÅ“ur pouvaient m’orienter, le mentorat m’offrait quelque chose de différent : le point de vue d’une personne qui avait récemment étudié à l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ et qui comprenait les défis de l’intégration à la Faculté de gestion Desautels.

Dans ce programme, j’ai rencontré des personnes incroyables et je suis parvenue à surmonter ma timidité. Les ateliers m’ont ouvert les yeux et m’ont permis d’en apprendre davantage non seulement sur le milieu universitaire, mais aussi sur la communauté, le sentiment d’appartenance et le leadership. J’ai découvert la force et la résilience de la communauté noire de l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ, bien qu’elle soit relativement petite.

Le programme m’a aidée à me faire entendre et à gagner en confiance, et il m’a appris à redonner aux autres. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai été mentore pendant deux ans. Il ne m’a pas seulement préparée à affronter la logistique universitaire, il a façonné qui je suis aujourd’hui.

J’aimerais aussi souligner le travail de Camille Georges, responsable des relations avec la communauté noire du programme Branches. Sa vision et son altruisme ont eu d’importantes répercussions sur la vie de nombreuses personnes. Si je pouvais faire preuve de seulement la moitié de son dévouement, ce serait déjà une grande réussite.

Vous avez mis l’accent sur le mentorat et l’établissement de liens avec la communauté durant vos études secondaires et postsecondaires. Pourquoi est-ce si important pour vous?

Le mentorat est important parce qu’il a transformé ma propre expérience. Quand on évolue dans un milieu où peu de gens nous ressemblent, on peut souffrir d’isolement. Le fait d’avoir quelqu’un à qui parler change la donne.

À titre de mentorée, puis de mentore, j’ai découvert la force de la communauté. Chaque fois que j’aide quelqu’un à trouver sa place, je repense aux personnes qui m’ont soutenue. C’est un cycle que je souhaite perpétuer.

Quelles leçons avez-vous tirées de vos premières années à l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ? Parlez-nous de vos succès et des défis rencontrés.

L’inconfort est souvent un moteur de croissance. Quand je suis entrée à l’université, je n’étais pas sûre de moi. Je doutais de mes capacités et j’avais tendance à me comparer aux autres. Le fait d’apprendre à demander de l’aide et d’avoir plus confiance en mes capacités a tout changé.

Une de mes grandes réussites a été de trouver un équilibre entre mes études, ma vie personnelle et mes projets créatifs. J’ai appris que la productivité ne signifie pas d’étudier sans arrêt. Il faut savoir se reposer et prendre soin de soi.

Mon plus grand défi a été de m’ajuster à l’environnement en constante évolution de l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ. Je suis ainsi devenue plus organisée, résiliente et confiante. Chaque défi a renforcé mon indépendance et m’a permis de mieux me connaître.

Selon vous, de quelles autres façons l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ et la Faculté de gestion Desautels contribuent-elles à éliminer les obstacles qui limitent l’accès à l’éducation?

L’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ et la Faculté de gestion Desautels peuvent continuer d’éliminer ces barrières en élargissant les programmes comme Mon parcours, qui sont axés sur le mentorat, la représentation et la communauté. Ces initiatives montrent aux étudiantes et étudiants, particulièrement s’ils sont issus de groupes sous-représentés, qu’ils ont leur place à l’Université et qu’ils peuvent obtenir du soutien. En outre, la communauté noire en gestion n’est pas suffisamment représentée dans les associations étudiantes. Le renforcement des communications et du soutien liés aux initiatives d’équité dirigées par le corps étudiant pourrait changer la donne.

Il est essentiel de mieux renseigner la population étudiante sur l’aide financière et les ressources universitaires. Je ne savais pas que cette bourse existait jusqu’à ce que Camille soumette ma candidature!

En outre, il faut avant tout favoriser un environnement où les étudiantes et étudiants ont le sentiment d’être vus et entendus, sans égards à leurs notes et à leurs réalisations. L’inclusion n’est pas qu’une question d’accès. C’est un sentiment d’appartenance. Les nouveaux étudiants et étudiantes cherchent à faire partie d’une communauté, particulièrement si leurs années d’études ont été marquées par la pandémie.

La communauté a été le fondement de mon expérience universitaire. Elle a rendu mon parcours à la fois plus agréable et marquant. L’université n’est jamais facile, mais elle l’est davantage quand on s’entoure de personnes qui nous font sentir à l’aise, qui nous soutiennent et qui nous traitent avec égard.


Apprenez-en plus sur l’équité, la diversité et l’inclusion à la Faculté de gestion Desautels de l’Université Ä¢¹½¶ÌÊÓÆµ

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